Le nouvel an est le temps de l’année où l’on prend une multitude de résolutions. Vous songez probablement aux façons de devenir plus en santé, d’avoir moins de douleur et une meilleure mobilité que vous n’en avez en ce moment. C’est excellent!
Voici 15 conseils pour donner un coup de pouce à votre santé cette année :
1. Un programme d’exercice personnalisé et graduel, qui tient compte de votre anatomie et de votre physiologie est important. Votre physiothérapeute peut vous évaluer et vous aider à bâtir votre programme.
2. Faites connaître votre plan à quelqu’un, qui vous aidera à vous en tenir responsable. Enregistrez vos exercices (que ce soit à la maison ou au gym) dans un journal et partagez votre progrès avec votre physiothérapeute.
3. La confiance en soi joue un rôle crucial. Croyez en vous et en votre habilité de devenir plus fort, plus fonctionnel et en meilleure santé. Si vous pensez que vous en êtes capable, vous en êtes CAPABLE!
4. Imaginez-vous plus fort et plus énergique, comme si vous aviez déjà atteint vos objectifs. Le fait d’avoir des attentes positives quant à votre santé, votre vitalité et votre énergie aide à améliorer votre santé et votre bien-être.
5. Buvez beaucoup d’eau. Une bonne hydratation est importante pour votre sang, vos reins et vos articulations.
6. Cherchez toujours de l’aide qualifiée. La supervision experte que peut fournir un physiothérapeute est importante, surtout si vous vous remettez d’une blessure ou de problèmes de santé.
7. Prenez conscience de ce que vous mangez. Le gras contient deux fois la densité calorique des glucides et des protéines. Il est donc bon de limiter son apport en gras et de consommer un régime alimentaire équilibré, composé de protéines maigres, de grains entiers, de fruits et de légumes.
8. À l’épicerie, habituez-vous à lire les étiquettes nutritionnelles sur les produits. Tous les aliments n’ont pas tous la même valeur nutritive. Décidez en toute connaissance de cause de vous procurer des aliments naturels et d’augmenter la variété des aliments que vous consommez. La plupart des gens ont l’habitude de manger les mêmes choses. Changez votre « routine alimentaire » et goûtez à un nouveau monde de fruits, de légumes, d’herbes et de protéines maigres.
9. Ne sautez jamais de repas, surtout le déjeuner. C’est le repas le plus important de la journée, alors débutez-la bien avec un déjeuner santé, qui mettra votre métabolisme en marche and gardera votre appétit et votre taux de glycémie sous contrôle tout au long de la journée.
10. Trouvez-vous un partenaire d’exercice pour vous aider à demeurer constant vis-à-vis votre programme d’activité physique.
11. La constance est la clé du succès – faites de l’exercice au moins 3 à 4 fois par semaine.
12. Lancez-vous des défis – une progression graduelle est la seule façon de vous améliorer, tant que vous n’éprouvez pas de douleur. Si vous avez des doutes, consultez votre physiothérapeute.
13. Assurez-vous d’inclure une période d’échauffement de 5 à 10 minutes, ainsi qu’une période de récupération de 5 à 10 minutes dans votre routine d’exercice à la maison. N’oubliez pas d’inclure des étirements lors de l’échauffement et de la récupération pour réduire le risque de blessure.
14. Fixez-vous des objectifs précis (consultez votre physiothérapeute) et soyez résolu à les atteindre.
15. Récompensez-vous à chaque petite victoire : elles représentent des étapes importantes dans l’atteinte de votre « objectif principal ». Le renforcement positif est le meilleur moyen de rester sur le droit chemin et d’atteindre vos objectifs de santé et de bien-être.
Résolutions du nouvel an : des erreurs à éviter
Lors du nouvel an, la plupart des gens prennent des résolutions liées à la santé (je vais commencer à faire de l’exercice, perdre du poids, arrêter de fumée, réduire ma consommation d’alcool, etc). Et ces gens font également face aux mêmes obstacles. La bonne nouvelle, c’est qu’on peut facilement surmonter ces obstacles.
Il existe trois principales raisons expliquant l’échec d’une résolution du nouvel an et votre physiothérapeute est en mesure de vous aider avec ces raisons :
1. L’absence d’un plan d’action structuré (une routine ferme et claire aidera à surmonter cet obstacle).
2. Une faible confiance en soi (nous vous aiderons en établissant de petits objectifs progressifs et en vous encourageant par un renforcement positif et en vous responsabilisant).
3. Une mauvaise gestion du temps (au moyen d’un programme personnalisé répondant à vos besoins en matière de santé et de mise-en-forme, nous vous permettons de faire un usage accru de votre temps).
La plupart des résolutions sont vouées à l’échec, à moins que...
Saviez-vous que la majorité des résolutions du nouvel an se soldent par un échec? Gérez vos attentes. Souvenez-vous que la route vers la santé est un marathon et non pas un sprint vers la ligne d’arrivée. Soyez patient et faites des progrès graduels et durables vers votre but. Des exemples à considérer :
1. Si vous planifiez courir un marathon, assurez-vous de vous fixer un but à court terme, tel que marcher/courir 3 ou 4 fois par semaine.
2. Si votre résolution est de perdre 7 kg, un bon premier pas serait d’éviter le bagel matinal avec fromage à la crème et café et plutôt opter pour un fruit et du thé vert.
3. Plutôt que de vous priver de vos aliments préférés, choisissez de manger une combinaison santé de fruits, de légumes et de viandes maigres, et vous pourrez ainsi vous permettre de manger vos mets préférés une fois à toutes les deux semaines.
4. Plutôt que « d’aller au gym pour faire de l’exercice », appelez un professionnel de la santé comme nous et demandez une évaluation pour entamer un programme d’exercice structuré sous la supervision d’un physiothérapeute.
Si l’une de vos résolutions est d’améliorer votre santé et bien-être cette année, il nous fera plaisir de cheminer avec vous. Nous vous aiderons à établir des objectifs réalistes, nous vous tiendrons responsables de votre plan et vous aiderons à regagner la confiance nécessaire en concevant pour vous un programme d’exercice personnalisé et structuré. Un tel programme est conçu pour améliorer votre force musculaire, votre flexibilité et votre endurance.
Il nous fera plaisir de travailler avec vous cette année et nous ferons tout en notre pouvoir pour améliorer votre santé et bien-être en cette nouvelle année.
mercredi 28 décembre 2011
lundi 3 octobre 2011
Découvrez comment une chaise peut sauver votre dos
Dans un bureau typique du 21ème siècle, une grande partie du travail se fait assis sur une chaise de bureau (en général devant un ordinateur).
Saviez-vous que la position assise exerce une plus grande tension sur votre colonne vertébrale que le fait d’être debout?
Pour éviter de contracter des problèmes de bas de dos, il est crucial d’utiliser une chaise ergonomique. Qu’entend-t-on par ergonomie? Il s’agit de la science appliquée de la conception de matériel (pour le milieu de travail) visant à maximiser la productivité en réduisant la fatigue et l’inconfort chez le travailleur. Une chaise ergonomique, par exemple, est une chaise qui soutient le bas de votre dos et vous aide à garder une bonne posture.
La grande question est : comment trouver la meilleure chaise de bureau ergonomique?
Toutes les chaises ergonomiques ne sont pas conçues de la même façon. Puisque le physique de chaque personne est différent, l’idéal est de rechercher une chaise dont on peut facilement en ajuster la hauteur, l’inclinaison du dossier et la hauteur de l’accoudoir. Il existe plusieurs types de chaises de bureau et il n’en existe pas de parfaite. Cependant, quelques conseils simples quant au choix d’une chaise peuvent vous éviter les plus grandes erreurs que font la plupart des gens et épargner bien de l’inconfort à vos articulations. En cas de doute, discutez-en avec votre physiothérapeute. Celui-ci peut vous aider à trouver la chaise qui convient le mieux à vos besoins.
Cinq facteurs clés à considérer lorsque vous choisissez une chaise ergonomique :
• La hauteur du siège. La hauteur devrait être réglable. Tout dépendant de votre grandeur, le siège devrait se trouver à une distance d’environ 40 à 55 cm du plancher. Lorsque vous êtes assis, le dessous de vos pieds devrait être appuyé contre le plancher et vos cuisses être à l’horizontale, soit parallèles au plancher.
• La largeur et la profondeur du siège. La largeur standard d’un siège joue entre 43 et 50 cm. La profondeur (de l’avant à l’arrière du siège) doit être suffisante pour vous permettre de vous asseoir contre le dossier de la chaise avec un jeu de 5 à 10 cm entre l’arrière de vos genoux et le siège de la chaise. On doit pouvoir régler l’inclinaison vers l’avant ou l’arrière car une bonne inclinaison peut réduire de façon significative la tension exercée sur le bas de votre dos.
• Le dossier. Le dossier idéal devrait avoir une largeur de 30 à 48 cm et pouvoir soutenir la courbe naturelle de la colonne vertébrale. Plus nous nous passons du temps assis, plus nous sommes portés à ne pas nous tenir droits. Ainsi, un soutien lombaire du dossier de la chaise est très important pour aider à bien soutenir votre colonne vertébrale.
• Les accoudoirs. Les accoudoirs des chaises de bureau devraient être réglables. Vous devriez pouvoir y poser vos bras de façon confortable, vos épaules détendues. Vos coudes et avant-bras devraient y être posés légèrement, autrement dit, les accoudoirs ne devraient être ni trop hauts, ni trop bas.
• Base pivotante. Celle-ci vous permet de pivoter facilement afin d’accéder à divers endroits de votre bureau sans exercer de tension sur votre colonne vertébrale.
Choisir la bonne chaise de bureau peut vous aider à éviter l’agonie que cause une douleur au bas du dos ou au cou associées aux emplois de bureau à temps plein. Trop de temps passé à l’ordinateur ou plusieurs heures par jour passées au téléphone peuvent également mettre votre colonne vertébrale à risque. Pour en apprendre plus au sujet de l’ergonomie et d’une bonne mécanique corporelle, communiquez avec nous.
Des conseils pour éviter la douleur
Voici quelques petits conseils pour vous aider à protéger votre colonne vertébrale lorsque vous êtes assis sur une chaise :
• Le dossier devrait soutenir la courbe de votre colonne vertébrale et pourvoir un bon soutien lombaire.
• Le siège devrait être confortable et permettre au dessous de vos pieds de toucher le plancher ou un repose-pied.
• Les accoudoirs devraient être confortables, permettre à vos épaules de se détendre et à vos coudes de demeurer près de votre corps.
• La chaise devrait posséder une base à cinq pattes avec des roulettes vous permettant de vous déplacer facilement sur le plancher.
Rappelez-vous de prendre des pauses lorsque vous êtes assis pendant de longues périodes de temps. Observez la règle 50-10. Pour chaque tranche de 50 minutes que vous êtes assis à votre bureau, prenez une pause de 10 minutes. Les activités qui demandent d’être debout ou de marcher sont toujours une bonne idée. Également, assurez-vous d’inclure des exercices d’étirement pour vos muscles. Pour déterminer quels sont les meilleurs étirements pour vous, parlez-en à un de nos physiothérapeutes.
Si votre chaise du moment vous cause un inconfort, prenez les précautions nécessaires pour prévenir une blessure sérieuse. Les signes avant-coureurs suivants résultent souvent d’un usage prolongé de l’ordinateur ou du fait d’être assis longtemps à un bureau. On ne devrait jamais prendre les signes suivants à la légère :
• Un engourdissement, un picotement ou une faiblesse dans le bras, la main ou le poignet
• Une douleur à l’épaule
• Une douleur au cou
• Des maux de tête
• Une douleur au bas du dos
• Un engourdissement, un picotement ou une faiblesse dans les jambes
Si vous éprouvez un de ces symptômes, parlez-en à votre médecin. Comme on dit, la prévention est le meilleur remède et c’est là que nous sommes en mesure de vous aider. Communiquez avec nous pour connaître les options qui s’offrent à vous en matière de chaises ergonomiques et ainsi protéger votre colonne vertébrale. Nous sommes là pour vous guider dans votre choix. Car la bonne chaise peut en effet sauver votre dos.
Saviez-vous que la position assise exerce une plus grande tension sur votre colonne vertébrale que le fait d’être debout?
Pour éviter de contracter des problèmes de bas de dos, il est crucial d’utiliser une chaise ergonomique. Qu’entend-t-on par ergonomie? Il s’agit de la science appliquée de la conception de matériel (pour le milieu de travail) visant à maximiser la productivité en réduisant la fatigue et l’inconfort chez le travailleur. Une chaise ergonomique, par exemple, est une chaise qui soutient le bas de votre dos et vous aide à garder une bonne posture.
La grande question est : comment trouver la meilleure chaise de bureau ergonomique?
Toutes les chaises ergonomiques ne sont pas conçues de la même façon. Puisque le physique de chaque personne est différent, l’idéal est de rechercher une chaise dont on peut facilement en ajuster la hauteur, l’inclinaison du dossier et la hauteur de l’accoudoir. Il existe plusieurs types de chaises de bureau et il n’en existe pas de parfaite. Cependant, quelques conseils simples quant au choix d’une chaise peuvent vous éviter les plus grandes erreurs que font la plupart des gens et épargner bien de l’inconfort à vos articulations. En cas de doute, discutez-en avec votre physiothérapeute. Celui-ci peut vous aider à trouver la chaise qui convient le mieux à vos besoins.
Cinq facteurs clés à considérer lorsque vous choisissez une chaise ergonomique :
• La hauteur du siège. La hauteur devrait être réglable. Tout dépendant de votre grandeur, le siège devrait se trouver à une distance d’environ 40 à 55 cm du plancher. Lorsque vous êtes assis, le dessous de vos pieds devrait être appuyé contre le plancher et vos cuisses être à l’horizontale, soit parallèles au plancher.
• La largeur et la profondeur du siège. La largeur standard d’un siège joue entre 43 et 50 cm. La profondeur (de l’avant à l’arrière du siège) doit être suffisante pour vous permettre de vous asseoir contre le dossier de la chaise avec un jeu de 5 à 10 cm entre l’arrière de vos genoux et le siège de la chaise. On doit pouvoir régler l’inclinaison vers l’avant ou l’arrière car une bonne inclinaison peut réduire de façon significative la tension exercée sur le bas de votre dos.
• Le dossier. Le dossier idéal devrait avoir une largeur de 30 à 48 cm et pouvoir soutenir la courbe naturelle de la colonne vertébrale. Plus nous nous passons du temps assis, plus nous sommes portés à ne pas nous tenir droits. Ainsi, un soutien lombaire du dossier de la chaise est très important pour aider à bien soutenir votre colonne vertébrale.
• Les accoudoirs. Les accoudoirs des chaises de bureau devraient être réglables. Vous devriez pouvoir y poser vos bras de façon confortable, vos épaules détendues. Vos coudes et avant-bras devraient y être posés légèrement, autrement dit, les accoudoirs ne devraient être ni trop hauts, ni trop bas.
• Base pivotante. Celle-ci vous permet de pivoter facilement afin d’accéder à divers endroits de votre bureau sans exercer de tension sur votre colonne vertébrale.
Choisir la bonne chaise de bureau peut vous aider à éviter l’agonie que cause une douleur au bas du dos ou au cou associées aux emplois de bureau à temps plein. Trop de temps passé à l’ordinateur ou plusieurs heures par jour passées au téléphone peuvent également mettre votre colonne vertébrale à risque. Pour en apprendre plus au sujet de l’ergonomie et d’une bonne mécanique corporelle, communiquez avec nous.
Des conseils pour éviter la douleur
Voici quelques petits conseils pour vous aider à protéger votre colonne vertébrale lorsque vous êtes assis sur une chaise :
• Le dossier devrait soutenir la courbe de votre colonne vertébrale et pourvoir un bon soutien lombaire.
• Le siège devrait être confortable et permettre au dessous de vos pieds de toucher le plancher ou un repose-pied.
• Les accoudoirs devraient être confortables, permettre à vos épaules de se détendre et à vos coudes de demeurer près de votre corps.
• La chaise devrait posséder une base à cinq pattes avec des roulettes vous permettant de vous déplacer facilement sur le plancher.
Rappelez-vous de prendre des pauses lorsque vous êtes assis pendant de longues périodes de temps. Observez la règle 50-10. Pour chaque tranche de 50 minutes que vous êtes assis à votre bureau, prenez une pause de 10 minutes. Les activités qui demandent d’être debout ou de marcher sont toujours une bonne idée. Également, assurez-vous d’inclure des exercices d’étirement pour vos muscles. Pour déterminer quels sont les meilleurs étirements pour vous, parlez-en à un de nos physiothérapeutes.
Si votre chaise du moment vous cause un inconfort, prenez les précautions nécessaires pour prévenir une blessure sérieuse. Les signes avant-coureurs suivants résultent souvent d’un usage prolongé de l’ordinateur ou du fait d’être assis longtemps à un bureau. On ne devrait jamais prendre les signes suivants à la légère :
• Un engourdissement, un picotement ou une faiblesse dans le bras, la main ou le poignet
• Une douleur à l’épaule
• Une douleur au cou
• Des maux de tête
• Une douleur au bas du dos
• Un engourdissement, un picotement ou une faiblesse dans les jambes
Si vous éprouvez un de ces symptômes, parlez-en à votre médecin. Comme on dit, la prévention est le meilleur remède et c’est là que nous sommes en mesure de vous aider. Communiquez avec nous pour connaître les options qui s’offrent à vous en matière de chaises ergonomiques et ainsi protéger votre colonne vertébrale. Nous sommes là pour vous guider dans votre choix. Car la bonne chaise peut en effet sauver votre dos.
Notre grande gagnante !
La grande gagnante de notre concours « Soyez notre vedette Comme avant! » est madame Réjeanne Scullion, patiente à la clinique du West Island.
« Alain, grâce à toi et à ta merveilleuse équipe, je frappe la balle sans douleur, comme si j'avais 40 ans! Qui dit que l'âge est un handicap? »
Mme Scullion se mérite une carte-cadeau Action Sport Physio de 50 $.
lundi 4 juillet 2011
Concours
Envoyez-nous un court témoignage accompagné d'une photo illustrant un accomplissement ou un défi relevé suite à vos traitements. Vous courez la chance de vous mériter une carte-cadeau Action Sport Physio.
Le grand gagnant verra aussi sa photo et son texte publiés dans Action-Réaction à l'automne.
Pour participer, il suffit de nous envoyer votre photo et votre texte à info@actionsportphysio.com avant le 31 juillet 2011.
jeudi 7 avril 2011
Souffrez-vous d’un "mal de sacoche"?
La nouvelle tendance mode des grosses sacoches pour hommes et femmes pourrait être porteuse de douleur – en fait, ces sacoches sont très mauvaises pour votre corps.
Bien qu’il soit tout à fait correct de vouloir être à la mode, on court après des problèmes lorsqu’on bourre nos sacoches – portable, portefeuille, chaussures, cellulaire, bouteille d’eau, revue, maquillage et paperasse – et qu’on les trimbale partout.
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, vous souffrez d’une douleur chronique au niveau du cou ou de l’épaule qui irradie parfois le long du bras. Les problèmes causés par ce poids supplémentaire sont liés à deux mécanismes :
1. La pression sur un faisceau de nerfs cause de la douleur et parfois des douleurs lancinantes partant du cou et irradiant le long du bras.
2. Chaque fois que vous enfilez votre sac, les muscles du haut du dos (les stabilisateurs des omoplates) sont davantage sollicités pour contrebalancer le poids. Éventuellement, ces muscles deviennent si tendus que le moindre petit mouvement, comme faire des câlins ou s’étirer pour répondre au téléphone, provoque une douleur aigüe.
Le fait de transporter 10 livres supplémentaires sur un côté du corps peut causer une inclinaison latérale du tronc, ce qui augmente la pression sur le bas du dos. Autant les talons aiguilles nuisent à la santé des pieds, autant ces sacoches « mode » nuisent à la santé du haut du dos.
Votre physiothérapeute peut vous aider
En tant que physiothérapeutes, nous tenons votre santé à cœur. Voici quelques conseils pour vous aider à éviter les blessures.
1. Posture – Rien ne pourrait être plus important. Idéalement, les épaules devraient être détendues et le dos droit, sans inclinaison d’un côté ou de l’autre.
2. Force – Il peut être très utile de renforcer les bons muscles. Vous ne savez pas trop quels muscles sont en déséquilibre ? Laissez-nous vous aider. Communiquez avec nous dès aujourd’hui pour identifier vos déséquilibres musculaires et connaître les meilleurs exercices pour éliminer la douleur de votre quotidien.
3. Position de la bandoulière – S’il est possible de transporter votre sacoche avec la bandoulière en diagonale sur la poitrine, faites-le. Cette façon de transporter votre sacoche assure une meilleure distribution du poids. De plus, vous lèverez moins souvent l’épaule car vous n’aurez pas constamment l’impression que votre sacoche tombe. Assurez-vous également de changer de côté pour faire en sorte que vous n’utilisez pas toujours la même épaule.
4. Changez vos habitudes – Remplissez le moins possible votre sacoche ; transportez uniquement l’essentiel. Essayez également de changer de sacoche de temps en temps et d’en varier le poids.
5. N’ignorez jamais la douleur – Si vous avez une grande sacoche lourde et votre posture est loin d’être idéale, vous risquez fort bien une blessure. Raideur du cou, maux de tête, douleurs irradiantes dans le bras… voilà quelques exemples de symptômes que vous pourriez remarquer. Si le repos et la glace n’offrent pas de soulagement, il est temps de laisser votre sacoche à la maison… et de venir nous voir.
La sacoche idéale
En notre qualité de physiothérapeutes, nous vous recommandons de ne pas transporter une sacoche qui pèse plus que 10 % de votre poids corporel. Ainsi, un sac vide qui pèse plus que cinq livres serait un mauvais point de départ.
Lorsque vous transportez une charge excessive, le cou et la tête se penchent vers l’avant plutôt que de rester en ligne avec les épaules. Cela peut causer des maux de têtes, de la tension au niveau du cou et des douleurs de dos.
La bonne sacoche – éléments à considérer :
Bien qu’il soit tout à fait correct de vouloir être à la mode, on court après des problèmes lorsqu’on bourre nos sacoches – portable, portefeuille, chaussures, cellulaire, bouteille d’eau, revue, maquillage et paperasse – et qu’on les trimbale partout.
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, vous souffrez d’une douleur chronique au niveau du cou ou de l’épaule qui irradie parfois le long du bras. Les problèmes causés par ce poids supplémentaire sont liés à deux mécanismes :
1. La pression sur un faisceau de nerfs cause de la douleur et parfois des douleurs lancinantes partant du cou et irradiant le long du bras.
2. Chaque fois que vous enfilez votre sac, les muscles du haut du dos (les stabilisateurs des omoplates) sont davantage sollicités pour contrebalancer le poids. Éventuellement, ces muscles deviennent si tendus que le moindre petit mouvement, comme faire des câlins ou s’étirer pour répondre au téléphone, provoque une douleur aigüe.
Le fait de transporter 10 livres supplémentaires sur un côté du corps peut causer une inclinaison latérale du tronc, ce qui augmente la pression sur le bas du dos. Autant les talons aiguilles nuisent à la santé des pieds, autant ces sacoches « mode » nuisent à la santé du haut du dos.
Votre physiothérapeute peut vous aider
En tant que physiothérapeutes, nous tenons votre santé à cœur. Voici quelques conseils pour vous aider à éviter les blessures.
1. Posture – Rien ne pourrait être plus important. Idéalement, les épaules devraient être détendues et le dos droit, sans inclinaison d’un côté ou de l’autre.
2. Force – Il peut être très utile de renforcer les bons muscles. Vous ne savez pas trop quels muscles sont en déséquilibre ? Laissez-nous vous aider. Communiquez avec nous dès aujourd’hui pour identifier vos déséquilibres musculaires et connaître les meilleurs exercices pour éliminer la douleur de votre quotidien.
3. Position de la bandoulière – S’il est possible de transporter votre sacoche avec la bandoulière en diagonale sur la poitrine, faites-le. Cette façon de transporter votre sacoche assure une meilleure distribution du poids. De plus, vous lèverez moins souvent l’épaule car vous n’aurez pas constamment l’impression que votre sacoche tombe. Assurez-vous également de changer de côté pour faire en sorte que vous n’utilisez pas toujours la même épaule.
4. Changez vos habitudes – Remplissez le moins possible votre sacoche ; transportez uniquement l’essentiel. Essayez également de changer de sacoche de temps en temps et d’en varier le poids.
5. N’ignorez jamais la douleur – Si vous avez une grande sacoche lourde et votre posture est loin d’être idéale, vous risquez fort bien une blessure. Raideur du cou, maux de tête, douleurs irradiantes dans le bras… voilà quelques exemples de symptômes que vous pourriez remarquer. Si le repos et la glace n’offrent pas de soulagement, il est temps de laisser votre sacoche à la maison… et de venir nous voir.
La sacoche idéale
En notre qualité de physiothérapeutes, nous vous recommandons de ne pas transporter une sacoche qui pèse plus que 10 % de votre poids corporel. Ainsi, un sac vide qui pèse plus que cinq livres serait un mauvais point de départ.
Lorsque vous transportez une charge excessive, le cou et la tête se penchent vers l’avant plutôt que de rester en ligne avec les épaules. Cela peut causer des maux de têtes, de la tension au niveau du cou et des douleurs de dos.
La bonne sacoche – éléments à considérer :
- Évitez les bandoulières trop longues – autrement, votre sacoche vous tapera la hanche et elle pourrait glisser, ce qui vous ferait hausser les épaules.
- Comment porter une sacoche avec une poignée courte :
- sur l’épaule ou sous le bras
- sur l’avant-bras
- dans la main
- Le danger d’une grande sacoche est que, plus elle est grande, plus vous serez tenté de la bourrer et plus elle sera lourde.
- Essayez de remplir votre sacoche de façon à minimiser la torsion du tronc lorsque vous fouillez dedans pour trouver quelque chose.
mardi 4 janvier 2011
Le pouce du skieur
Dès la mi-novembre, nous sommes nombreux à la fenêtre tous les matins à guetter les premiers flocons de neige nous annonçant que la saison de ski n’est enfin plus bien loin. Mais le moment venu de nous diriger vers les pentes, bâtons de ski sous le bras, il vaut la peine de se souvenir qu’une bonne saison de ski en est une sans blessure.
Le « pouce du skieur » se manifeste généralement par une douleur à la base du pouce qui s’accentue avec tout mouvement et présente une enflure -- voire une ecchymose dans certains cas -- dans la région, une difficulté à agripper des objets en utilisant le pouce et une douleur si on touche le long de l’intérieur du pouce. Si vous ressentez certains de ces symptômes, évitez l’attente au bureau du médecin et prenez un rendez-vous d’urgence avec un physiothérapeute. En vous posant certaines questions sur ce qui est arrivé au moment de la blessure, en examinant la région blessée et en effectuant certains tests, votre physio est en mesure de confirmer un diagnostic et de vous aider à établir un plan de traitement.
C’est bon de savoir ce qu’il faut faire en cas de blessure, mais de savoir comment les prévenir peut vous éviter bien des problèmes. On devrait habituer les skieurs à laisser tomber leurs bâtons avant d’atterrir au sol lors d’une chute. Ce simple réflexe diminuerait considérablement les chances de souffrir d’un « pouce du skieur ». De plus, les bâtons les plus sécuritaires sont ceux avec des poignées moulées pour la main, sans aucune restreinte (comme une sangle).
Pour terminer, si vous effectuez un retour au sport suite à une blessure au pouce, un bandage de l’articulation ou un appareil orthopédique protecteur peut déterminer si vous allez faire du ski pour le reste de la saison…ou devrez attendre à l’an prochain.
Bonne chance cette saison !
Heather Little, physiothérapeute, Action Sport Physio West Island
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Sources:
Foye, P., « Skier's Thumb », eMedicine [en ligne]. Article révisé le 31 août 2010. (Cité le 8 déc. 2010).
Heim, D., « The Skier's Thumb ». Acta Orthopaedica Belgica. Déc. 1999; 65(4):440-6.
En matière de ski, bien qu’on entende surtout parler de blessures au tronc inférieur, les blessures au pouce représentent environ 5 à 10 % des blessures totales. (Foye, 2010) Et si celles-ci ne sont pas traitées correctement, elles peuvent occasionner de graves conséquences. Le « pouce du skieur » se produit lorsque le pouce est forcé en direction opposée de la main, endommageant le ligament latéral cubital reliant les os à la base du pouce. Le ligament peut se déchirer en totalité ou en partie et, parfois, cette déchirure peut arracher un morceau d’os, résultant en une cassure mineure qu’on appelle fracture par avulsion. Le simple fait de tomber sur une main tendue peut causer ce type de blessure, mais celle-ci risque davantage de se produire lorsque l’on fait une chute en tenant un bâton de ski. C’est la raison pour laquelle on associe cette blessure au ski.
Le « pouce du skieur » se manifeste généralement par une douleur à la base du pouce qui s’accentue avec tout mouvement et présente une enflure -- voire une ecchymose dans certains cas -- dans la région, une difficulté à agripper des objets en utilisant le pouce et une douleur si on touche le long de l’intérieur du pouce. Si vous ressentez certains de ces symptômes, évitez l’attente au bureau du médecin et prenez un rendez-vous d’urgence avec un physiothérapeute. En vous posant certaines questions sur ce qui est arrivé au moment de la blessure, en examinant la région blessée et en effectuant certains tests, votre physio est en mesure de confirmer un diagnostic et de vous aider à établir un plan de traitement.
Si on redoute une cassure, on vous enverra faire prendre des radiographies. Si le physiothérapeute soupçonne que le ligament est complètement déchiré, il vous conseillera de consulter un médecin orthopédiste, qui vous enverra passer d’autres examens sous forme d’imagerie par résonance magnétique ou d’ultrason pour une image exacte de la blessure. Dans les cas de cassure complexe ou de déchirure complète du ligament, la chirurgie s’avère essentielle pour réparer la lésion. Si le ligament est endommagé, mais toujours attaché (rupture partielle), ou s’il y a un petit morceau d’os cassé (mais qui est demeuré en place), on peut faire un traitement conservateur, c’est-à-dire, sans chirurgie. Dans un tel cas, on immobilisera votre pouce à l’aide d’un appareil orthopédique pendant environ 4 semaines. Votre physiothérapeute vous fournira un traitement pour accélérer la guérison, atténuer la douleur, ainsi qu’aider la mobilité et la force de votre pouce. On s’assurera ensuite que vous êtes entièrement guéri avant de faire à nouveau du ski, afin d’éviter que la blessure ne réapparaisse. Il ne faut pas se leurrer : le pouce est peut-être une région menue, mais il est essentiel qu’il conserve le meilleur état possible, non seulement pour le ski, mais également pour un grand nombre d’activités. Des études ont prouvé que les blessures qui auraient nécessité une chirurgie -- mais dont la chirurgie n’a malheureusement pas eu lieu -- peuvent mener à une invalidité permanente de l’articulation (Heim, 1999). Ne courez donc pas ce risque en ignorant vos symptômes.
C’est bon de savoir ce qu’il faut faire en cas de blessure, mais de savoir comment les prévenir peut vous éviter bien des problèmes. On devrait habituer les skieurs à laisser tomber leurs bâtons avant d’atterrir au sol lors d’une chute. Ce simple réflexe diminuerait considérablement les chances de souffrir d’un « pouce du skieur ». De plus, les bâtons les plus sécuritaires sont ceux avec des poignées moulées pour la main, sans aucune restreinte (comme une sangle).
Pour terminer, si vous effectuez un retour au sport suite à une blessure au pouce, un bandage de l’articulation ou un appareil orthopédique protecteur peut déterminer si vous allez faire du ski pour le reste de la saison…ou devrez attendre à l’an prochain.
Bonne chance cette saison !
Heather Little, physiothérapeute, Action Sport Physio West Island
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Sources:
Foye, P., « Skier's Thumb », eMedicine [en ligne]. Article révisé le 31 août 2010. (Cité le 8 déc. 2010).
Heim, D., « The Skier's Thumb ». Acta Orthopaedica Belgica. Déc. 1999; 65(4):440-6.
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