vendredi 2 août 2013

Pour des os forts

Un système squelettique en santé est important pour plusieurs raisons. Les os ont plusieurs fonctions pour le corps, notamment la protection des organes, l’intégrité structurale et l’entreposage de calcium. Les os servent aussi de point d’ancrage pour les muscles.
En vieillissant, la capacité du corps à produire de la matière osseuse diminue. Rester en santé et commencer tôt à prendre soin de vos os sont des façons de les garder en bon état. Les facteurs suivants affectent la santé des os :
  • L’origine ethnique, l’ossature et les antécédents familiaux.
     
  • Les taux d’hormones, incluant l’hormone thyroïde.
     
  • Les taux d’activité physique.
     
  • La quantité de calcium dans l’alimentation : une carence en calcium contribue à une perte de matière osseuse, une diminution de densité osseuse et un risque accru de fractures.
     
  • Le sexe d’une personne : les femmes ont tendance à avoir une densité osseuse moindre que celle des hommes.
     
  • Les hommes qui ont un faible taux de testostérone peuvent connaître une diminution de leur densité osseuse.
     
  • Une consommation excessive d’alcool et de tabac.
     
  • Les troubles alimentaires et autres maladies. Les personnes souffrant de boulimie ou d’anorexie sont à risque d’une perte de densité osseuse.
     
  • L’âge : en vieillissant, les os s’amincissent et se fragilisent.
     
  • La prise de certains médicaments peut endommager vos os.
Une formule santé pour vos os

Pour garder vos os en santé, commencez dès que possible à en prendre soin. Voici quelques conseils pour vous aider à garder vos os en santé.
  • Consommez des aliments riches en calcium. Les produits laitiers comme le lait, le fromage et le yogourt sont de bonnes sources de calcium.
     
  • Prenez suffisamment de vitamine D.
     
  • Évitez les excès de protéine et de sodium.
     
  • Évitez de fumer et limitez votre consommation d’alcool.
     
  • Des médicaments pour renforcer les os peuvent être une option. Consultez tout d’abord votre médecin.
     
  • Les femmes peuvent considérer l’hormonothérapie. La prise d’œstrogènes, surtout en commençant dès la ménopause, peut aider à maintenir une bonne densité osseuse. Parlez-en à votre médecin.
     
  • Faites de l’exercice à tous les jours.
     
  • Modifiez fréquemment votre routine d’exercices pour surprendre votre corps et stimuler vos os.
     
  • Faites du sport et allez dehors. Mettez votre corps au défi au moyen de mouvements qui procurent l’impact nécessaire pour stimuler vos os.
La physiothérapie et la santé des os
L’orthopédie est une branche de la médecine qui se concentre principalement sur les systèmes musculaire et squelettique. Dans ce domaine, la physiothérapie s’occupe du diagnostique, de la gestion et du traitement des blessures musculaires et squelettiques, ainsi que de la réadaptation correspondante. 
Le physiothérapeute se spécialise dans le traitement des troubles reliés aux os (fractures) et des blessures articulaires, parmi d’autres troubles. L’entraînement en force musculaire, les mobilisations articulaires, les compresses chaudes ou froides, ainsi que la stimulation électrique sont des techniques utilisées par les physiothérapeutes. D’autres méthodes comprennent : 
  • Des étirements et des exercices de renforcement pour encourager l’équilibre musculaire durant le rétablissement.
     
  • La thérapie par le chaud et le froid pour augmenter la circulation sanguine et faciliter la guérison.
     
  • Ultrasons : l’utilisation d’ondes sonores à hautes et basses fréquences pour faciliter la guérison. 
Avec une formation unique et l’expertise pour vous aider à renforcer vos os et articulations, le physiothérapeute est la meilleure personne pour vous aider à vous remettre d’une blessure et renforcer vos os en même temps. 
Appelez-nous aujourd’hui – prendre le temps de renforcer vos os est une des meilleures décisions que vous prendrez pour améliorer votre santé et nous vous aiderons pas à pas.

mercredi 8 mai 2013


ENTRAÎNEMENT : COURSE À PIED avec Éric Boucher
Qu’est-ce qui est le plus important lorsqu’on commence à courir?

Le plus important est de débuter la course à pied de façon progressive. Il est important de ne pas se fier uniquement à ses capacités cardiovasculaires, mais aussi de quantifier le stress mécanique que subissent les membres inférieurs. Si notre corps n'est pas déjà adapté à ce stress (impact) et que l'on progresse trop rapidement, le risque de blessures devient plus élevé.

L’entraînement doit débuter combien de temps avant une course importante? 
Tout dépend de nos capacités cardiovasculaires et de notre adaptation tissulaire du membre inférieur face à l'impact répété du sol. Donc, selon cette adaptation du membre inférieur, ça peut prendre de 3 à 8 semaines avant d'être capable de courir 30 minutes continues sans risque de blessures. De plus, il est important de savoir quelle distance nous allons courir lors d'une course importante. C'est pour cela qu'avec une progression graduelle de 10 % maximum du volume total de course à pied par semaine, nous pouvons avoir besoin de 20 à 24 semaines d'entraînement avant de courir un marathon (si la personne n'avait pas débuté la course avant)

Que mange-t-on la journée avant la course? 
Il est important de manger beaucoup d'hydrate de carbone la journée avant l'épreuve. Cependant, étant donné que le stress est souvent présent la veille de la course, il ne faut pas trop manger pour bien digérer notre repas. De plus, il n'est pas le temps d'essayer de nouveaux mets que nous ne sommes pas habitués de digérer. Éviter l'alcool la veille de l'évènement car ce n'est pas le temps de se déshydrater.

Combien d’eau faut-il boire le jour de la course? 
Il faut commencer à boire la semaine avant la course pour être déjà bien hydraté. La journée de la course, il faut boire suffisamment et régulièrement, surtout si la course sera de plus d'une heure. Cependant, il faut faire attention à l'hyponatrémie (la surhydratation). De plus, les recherches démontrent que la plupart des marathoniens vont plutôt souffrir d'hyponatrémie que de déshydratation! En conclusion, l'hydratation va dépendre de chaque personne (quelqu'un qui a beaucoup de sudation, quelqu'un de très mince, quelqu'un de très grand, etc... ces gens vont tous s'hydrater de façons différentes), donc il faut bien se connaître avant la course ultime!

Éric Boucher est physiothérapeute et copropriétaire de la clinique Action Sport Physio de Vaudreuil-Dorion, ainsi que de celle de Valleyfield.

lundi 4 février 2013

Prévenir les commotions cérébrales chez les enfants


Si votre enfant pratique des sports, il est normal de s’inquiéter quant aux blessures à la tête et aux commotions cérébrales. Ces dernières peuvent survenir à tout moment, surtout si votre enfant pratique un sport à impact élevé comme le hockey sur glace.

Une étude révolutionnaire sur le hockey junior au Canada publiée dans le numéro de novembre 2010 du magazine Neurosurgical Focus révèle des données et tendances alarmantes au sujet des blessures à la tête/commotions cérébrales. Ces données ont soulevé plusieurs questions sur la sécurité et le bien-être des adolescents et jeunes adultes participant à ce sport populaire. 
Qu’est-ce qu’une commotion cérébrale?
Essentiellement, une commotion survient lorsqu’un traumatisme à la tête et au cou produit un impact vigoureux et anormal au cerveau. Dans la plupart des cas, les effets secondaires d’une commotion sont temporaires et se manifestent sous forme de mal de tête. Cependant, dans certaines situations, une commotion peut résulter en une fonction cérébrale altérée.
Comment peut-on prévenir une commotion cérébrale?
Outre le port du casque, il est crucial pour les enfants d’apprendre à faire des exercices visant à renforcer le cou. La force et la stabilité des muscles du cou et du tronc aideront à minimiser l’impact de blessures et la chance de commotions en pratiquant des sports à impact élevé comme le football et le hockey.
Pour les enfants (et les jeunes adultes) participant à des sports, une évaluation d’un physiothérapeute peut aider à déterminer les régions susceptibles de faiblesse et d’instabilité. L’information provenant de l’évaluation aidera votre physiothérapeute à élaborer un programme visant à renforcer le cou, qui peut contribuer à éviter des blessures sérieuses et de potentielles commotions dues à des muscles faibles du cou.

Est-il vraiment possible de prévenir?
Il est presque impossible de prévenir une commotion, mais il est possible d’en réduire le risque. Une des façons la plus facile et efficace de réduire le risque d’une commotion consiste à porter un casque protecteur. Même si un sport ne requiert pas le port d’un casque, nous vous suggérons fortement d’encourager votre enfant à en porter un tout de même.
Le plus tôt vous parviendrez à les habituer, le mieux ce sera. Apprenez-leur que le port du casque n’est pas un choix mais une nécessité. Si les enfants commencent à porter des casques en bas âge, il y a de meilleures chances qu’ils les utiliseront en vieillissant plutôt que de croire que les casques ne sont pas assez « cool » pour être portés.
La toute première règle quant à la sécurité de votre enfant devrait être : « Si tu veux jouer, tu dois porter un casque ».
De la physiothérapie pour les commotions
Quels dommages une commotion peut-elle causer?
Des commotions peuvent être découvertes des années plus tard, apparaissant sous forme de
« taches blanches » dans des examens IRM. La signification de ces taches et l’impact à long terme d’une commotion sont souvent discutés.
Peu importe la gravité des commotions, l’idéal est de les minimiser le plus possible. Des commotions peuvent causer, de façon temporaire, une déficience visuelle, un trouble de la parole, des problèmes d’équilibre, une perte de mémoire et d’autres problèmes. La durée des effets dépend de la gravité de la commotion et du temps écoulé entre le moment où la commotion s’est produite et celui où elle a été traitée.
La physiothérapie peut aider
Votre physiothérapeute peut collaborer étroitement avec d’autres professionnels de la santé responsables de la sécurité de votre enfant. Le thérapeute peut aider votre enfant en créant un programme structuré et personnalisé de renforcement du cou et du tronc. Ceci minimisera le risque de commotions. Si votre enfant travaille avec un coach, un entraîneur et un physiothérapeute, il ou elle sera en mesure de supporter le stress physique associé au sport.
Lorsqu’il est question de la région de la tête et du cou, mieux vaut prévenir que guérir. Communiquez avec nous et prenez rendez-vous pour découvrir comment nous pouvons aider votre jeune athlète à demeurer en sécurité et sans blessure.